lundi 15 octobre 2012

Leaders de demain!

Selon "The Conference Board, the global business membership and research oganization", les leaders ont besoin de reconnaître ques les individus sont plus puissants que jamais, avec les réseaux qui transcendent les limites de l'organsiation. Le leader du 21ème siècle doit comprendre les différentes motivations des employés. Il doit pouvoir faire de la flexibilité une valeur propre à l'entreprise et être à l'aise avec les trajectoires de carrière non-traditionnelles.
D'après Alison Maitland et Peter Thomson, auteurs de "Future Work, How Businesses can adpat ad thrive in the new world of work", une nouvelle approche vers le leadership est essentielle si les organisations veulent se détacher des anciennes règles de travail. Cette référence nous  livre que les leaders qui ont le courage de changer les vieilles règles, ne doivent pas le faire seulement en encourageant un "futur travail" dans leur équipe mais aussi en remodélisant leur propre carrière et comportement de travail.
Le "futur travail" est pour tout le monde. C'est important que les leaders, incluant ces responsabilités à un changement des règles de travail, montrent comment cela peut être réalisé.
Réf bibliographique: MAITLAND (A.) & THOMSON (P.), "Future Work, how businesses can adapt and thrive in the new world of work", Palgrave Macmillan, 2011 

samedi 30 juillet 2011

Qu'est-ce qu'un processus d'Intelligence Collective dans une entreprise?

Qu'est-ce qu'un processus d'Intelligence Collective dans une entreprise? .Cela consiste à amener chaque personne à un certain niveau d'autonomie, et à amener les équipes à collaborer ensemble dans l'objectif de les concentrer vers un projet commun.
Trois étapes dans l'évolution d'une société et d'un manager:
Stade 1 : Le responsable est un  donneur d'ordre, il s'épuise finalement au bout d'un moment car il passe son temps dans le contrôle. Cela empêche à l’employé de  travailler en plein autonomie.  Cette manière de diriger nous amène à faire un lien avec la dimension instrumentale, en d’autres termes la norme professionnelle de genre dite masculine, qui était la norme de référence auparavant où, selon nous, être dans le contrôle et agir de manière directive infantilisait le travailleur.  Un travail de coaching sur le manager va l'amener à faire confiance à l'autre et à passer au stade suivant.
Stade 2 : Le responsable est une personne ressource.  Le manager est toujours là mais l'équipe a appris à communiquer entre-elle. Il y a du feed-back dans les deux sens, ce n'est pas seulement du top-down (sens du haut vers le bas), mais c’est aussi botton-up (du bas en haut). L'équipe commence à pouvoir s'organiser autour du manager, celui-ci à le rôle de catalyseur.
Nous tenons pour affirmation  ce que disent BURKE et SARDA 2007 dans leur ouvrage "Emergence des valeurs féminines dans l'entreprise" où ils expliquent que «les équipes fondées sur des valeurs féminines se composent d’égaux et que le ou la responsable est considéré comme un catalyseur et non comme un chef » ! C’est-à-dire que la personne n’est  pas au sommet mais elle se situe au centre du groupe.  Après cette prise de conscience au sujet d’une communication respectueuse et bilatérale, cela influe, selon nous, à l’équipe le sentiment que chacun est égal et respecté. Sur ces bases solides,  le manager et son équipe peuvent passer au stade 3.                                                                  
Stade 3 : C'est quand l'équipe est capable de travailler en interdépendance, chaque personne est capable d'être dans un certain niveau d'autonomie, de comprendre ce que l'autre fait, c’est-à-dire comprendre que quand la personne fait un geste, cela peut avoir des conséquences sur l'autre département. Le manager,  en l'occurrence, le patron de l'entreprise, se retrouve dans la position de responsable « porteur de sens », dans ce cas-là,  il ou elle  travaille plutôt sur la vision de l’entreprise. L'équipe, dans chacun des gestes posés, réfléchit à ce que cela corresponde aux valeurs et à la vision de l'entreprise. Le manager est ainsi détaché du quotidien, il ne gère plus du tout l'opérationnel de la société. De plus des réunions peuvent se mener sans que la direction soit là. Cela signifie, qu'il faut amener toute une équipe à un niveau de conscience, de confiance mutuelle et de valeurs qui coïncident!  
Source: Anne-Catherine TRINON, Owner ACT Star sprl, nous a expliqué ceci lors d'une rencontre. 
http://www.actstar.com

mardi 21 juin 2011

AccortiseBarcamp: Deux jours surprenants :"Rencontres, Echanges et Rires"

Un Barcamp, qu'est-ce que c'est?  C'est un événement organisé autour d'une thématique, où chaque personne est un(e) participant(e) et non pas un spectateur. Le 17 et 18 juin, j'ai participé à mon premier Barcamp à Eghezée, appelé AccortiseBarcamp et plus précisément, le premier en Belgique:-)  J'ai eu la chance d'y être invitée et d' animer un atelier. Nous nous sommes ainsi réunis pendant deux jours autour de deux sujets, l'un consistait en la présence professionnelle sur le web et le second sur les outils qui facilitent la vie des entrepreneurs, mais également de tout un chacun! Mon atelier consistait à introduire le sujet de l'infobésité, qu'est-ce qu'un fil RSS, un agrégateur? Je ne rentrerai pas dans l'explication ici, mais si vous désirez en savoir plus, je me ferai un plaisir de vous l'expliquer. 
Cela a été un honneur d'être considérée comme une spécialiste, de m'avoir donné l'opportunité de me mettre en valeur en quelques instants. C'est ce que je croyais au départ, car, en fait, tout le monde est mis en valeur tout au long des activités, des groupes et discussions de travail. Ce sont de vrais échanges, je l'ai fort ressenti; on s'écoute, on s'émerveille de nouvelles choses, astuces apprises de chaque participant. Tous âges confondus, métiers divers, chacun est mis sur le même pied d'égalité!
 J'ai envie de citer une participante "La profileuse du net", http://www.profileusedunet.com/ se prénommant Dominique Moraux. Cette spécialiste du web a écrit un superbe article où on ressent très bien l'atmosphère qui régnait à Eghezée. Je suis tout à fait d'accord avec le parallèle qui est fait avec l'air de vacances, bien présent pendant les deux jours. Ce Barcamp est, pour moi, un mélange de rencontres, de partages d'info et ce, sur un tempo des plus détendus! A la prochaine édition, j'ai bien l'attention de dormir sur place! ;-)

jeudi 9 juin 2011

Développer son leadership

D'après Elena Fourès, auteure du livre "Leadership au féminin", et consultante international en leadership, elle accompagne les femmes dans le développement de leur leadership qui s'effectue sur quatre paramètres dont la présence, l'alignement, la flexibilité et la prise de recul.

Etre présente à soi
et aux autres, cela signifie être pleinement là et que c’est bien perceptible. Un exemple d’Elena Fourès afin de travailler sur la présence et apprendre à l’intensifier ; elle fait le parallèle avec la manière de dire bonjour des Amérindiens : « Je te vois, c’est bien de te voir », c’est-à-dire, avec un contact visuel qui fait passer ce message sans que les mots soient prononcés.

Etre alignée est relatif à l’alignement vertical des « 3H : Head, Heart, Hands » (Tête qui pense, Cœur qui ressent, Mains qui font). Travailler l’alignement, c’est d’abord piloter les trois messages simultanés : le corps qui transmet un message non verbal où la posture verticale bien droite est de mise. Deuxièmement, la voix avec les intonations, le volume, la hauteur et le timbre. Et le dernier message, le verbal. Quand ces trois messages sont en concordance parfaite, la femme leader, mais également son homologue masculin sont perçus comme authentiques.

Etre flexible, cette même auteure parle d’une loi en cybernétique appelé « Loi de la variété requise » de William Ross Ashby, qui consiste en « plus un système est varié, plus le système qui le pilote doit l’être aussi ». Cela veut dire que c’est l’élément le plus flexible qui contrôle système. Comme vous l’aurez compris, il est indispensable pour le leader de développer une certaine flexibilité « pour être compris et reconnu par des équipes constituées de personnes toutes différentes les unes des autres ». La flexibilité peut être plus difficile à gérer pour les femmes qui sont dans des entreprises qui ne mettent pas l’accent à propos de programmes de mixité. Nous entendons par là, un élément qui doit être prise en compte à notre époque est que les femmes ne traversent pas les mêmes cycles de carrières que les hommes. Il y a des phases différentes entre ceux-ci. Un exemple, le fait de donner des tranches d’âges à des catégories de hauts talents, surtout pour celles des 28-35 ans, cela discrimine directement les femmes car souvent, durant cette tranche d’âge, elles s’écartent du marché du travail.

Et quatrièmement, le recul est propre au leader. Selon Elena Fourès, qui émet que les femmes ont la réputation d’avoir une moindre maîtrise émotionnelle que les hommes, sont ainsi souvent accusées de manquer de recul.

Ces clés du leadership sont primordiales à acquérir, intégrer et s'en servir afin que les femmes puissent plus facilement percer le "plafond de verre".

A tout bientôt,
Référence: Fourès, E., Leadership au féminin, Editions Progressor, Touville sur Monfort, 2010.

samedi 28 mai 2011

Les clefs de la réussite professionnelle!

Les clefs de la réussite professionnelle est un des dossiers du bimestriel Le Monde de l'Intelligence. Cet article met en lumière que pour réussir une belle carrière, il est indispensable de faire appel aux multiples facettes de notre intelligence - analytique, mais aussi créative et émotionnelle. Concernant cette dernière, le psychologue américain Daniel Goleman conseille de développer cinq compétences qui s'imposent comme des clés de la réussite: la conscience de soi, la maîtrise de soi, la motivation,l'empathie et les aptitudes humaines. "Plus un individu monte dans la hiérarchie professionnelle, plus ces compétences personnelles comptent dans sa performance et son succès". Il ressort donc que l'intelligence émotionnelle contribue aux succès professionnel, estime Paulo Lopes, professeur à la Catolica Lisbon School of Business, surtout quand il s'agit de gérer des individus, d'influencer des collègues ou de travailler en équipe, "la capacité à manager ses émotions et les émotions d'autrui est particulièrement important, parce que les émotions et les sentiments sont liés à la motivation".
Le monde de l'intelligence, bimestriel- n°18 - mars/avril 2011.

lundi 23 mai 2011

"La croissance dépend aussi des femmes...Womenomics"

Le titre de mon billet est celui du livre que je suis en train de dévorer pour mon mémoire. Il a été écrit par Avivah Wittenbergh-Cox & Alison Maitland, Editions Eyrolles, Paris, 2008. Ce livre a vraiment, enfin cela reste mon opinion, une vision très ouverte sur le sujet des femmes dans les organisations, dans le sens où il explique la mixité comme un enjeu économique et non comme enjeu féministe ou féminin. En effet, les entreprises ont intérêt à élargir leur vision et ne pas se limiter au Club Masculin traditionnel, sinon le leadership  sera de plus en plus déconnecté de la réalité vu le nombre croissant des femmes sur le marché du travail. Je centre mes recherches sur la thématique du leadership, comme vous l'aurez compris. Je désire  mettre en lumière les propos de ces auteurs, relatant que pour augmenter le nombre de femmes en tant que leader, il est primordial de solliciter les hommes dans le pilotage de cette transition car "ce n'est pas seulement un problème de femmes, c'est un impératif de leadership et un impératif économique"!
Selon ces auteurs, et je peux également le confirmer avec la réalisation de mes interviews, "être leader demande davantage que de bien faire", c'est-à-dire, °il faut évidemment faire ce qu'il faut, °il faut veiller à ce que les bonnes personnes aient entendu parler de vous, et °avoir les compétences politiques et de communication pour convaincre les autres de soutenir vos idées et vos objectifs!

Mesdames et messieurs, je vous dis bonne lecture! Ce livre est, pour moi, d'une authenticité à souhait :-)

dimanche 8 mai 2011

Bonne fête à toutes les mamans :-)

Je tenais à terminer cette journée en souhaitant une bonne fête à toutes les mamans.
Suite à cela, j'ai une interpellation qui me traverse l'esprit. Je m'explique, jeudi passé, je suis allée à un forum sur le leadership au féminin. J'y ai croisé une myriade de femmes. J'ai aussi  eu l'occasion d'échanger avec des femmes très intéressantes. Une chose qui est ressortie évidemment est, le fait d'être maman et vouloir mener une carrière n'était pas toujours des plus évidents pour rester tout aussi compétitives dans l'entreprise que la gente masculine. Lors d'une conversation échangée avec une jeune maman pendant le forum, cette jeune dame m'expliquait qu'il était dommage que les entreprises fuient les femmes désireuses de donner la vie, car être maman permettait justement d'avoir plus de recul, de maturité pour affronter les situations notamment professionnelles. ce qui est un avantage pour l'entreprise, je trouve, car le fait de pouvoir prendre du recul est synonyme de décisions réfléchies qui tendent à être des plus objectives. Voilà déjà un argument afin de contrer cette stigmatisation de la conciliation vie privée, vie professionnelle. Qu'on se le dise, mesdames et messieurs, l"heure est à la révolution des standards de vie, femmes à la maison et hommes au boulot. La mixité serait-elle en train de voir le jour dans le monde des entreprises. Un des questionnements auxquels je tenterai d'apporter des éléments de réponse grâce à l'élaboration de mon mémoire :-)

A tout bientôt pour un moment au féminin ;-)